Traditions de la mastication
Quelle merveilleuse invention, ces dents qui sont les nôtres ! Notre bouche est un orifice incroyable prêt à dire notre vérité intérieure, à embrasser un bien-aimé, à sourire à des collègues ou à se livrer à une carafe de gâteau. Peu importe où nous sommes dans le monde, les gens mâchent leur nourriture. Certains mâchent vite, d’autres lentement. Les différences culturelles se dissipent souvent en présence de nourriture.
Les anciens enseignements du monde entier parlent de la mastication. Les États-Unis abritaient Horace Fletcher*, un homme qui préconisait fortement de mâcher de la nourriture jusqu’à ce qu’il soit complètement liquéfié et a effectué plusieurs expériences pour prouver l’habileté de mâcher de la nourriture sur le corps humain pour augmenter l’endurance et la force.
Dans d’autres recherches, est venu le concept de pré-mastication. Cette tactique de soins est antérieure aux aliments moulus et aux purées pour bébés et est pratiquée assez instinctivement par les mères. Quelques simples à mâcher pour assurer une douceur et une aptitude à la mastication adéquates pour les dents nouvellement formées et pour éviter l’étouffement; cette pratique a lieu aujourd’hui partout dans le monde. Utilisé comme tremplin pour que les bébés puissent prendre leurs repas et passer des liquides aux solides.
La mastication communautaire est beaucoup plus rare. Introduit pour la première fois à la pratique dans le livre Wild Fermentation* in making Chicha*, le maïs est mâché puis recraché pour la fermentation. Les méthodes modernes utilisent désormais principalement un procédé de maltage et de nombreuses études déconseillent cette pratique en raison des risques de contagion bactérienne ou virale.
La mastication de la feuille de bétel a sa propre controverse car elle peut créer une accoutumance, mais elle reste populaire dans et autour des pays d’Asie du Sud-Est.
Continuez à profiter de votre mastication, vous avez une histoire qui vous encourage!
*Les liens sont en anglais.